Caveau du fond du cimetiere.

Nikita rentra dans le cimetiere assez vite, pressant le pas. Y avait-il quelqu'un ? Elle esperait que non. Elle n'avait pas envie de rencontrer un crétin qui voudrait défendre son "territoire" et encore moins de devoir se battre contre ce crétin en question, voir sa bande.
Elle arriva vers le caveau le moins fréquenté. Nikita força la porte, déjà rouillée, et la posa contre la tombe d'à côté. Elle descendit les marches, alla se terrer dans un coin, et attendit quelques minutes avant d'allumer une cigarette. On entendait la cigarette crépiter. L'écho était tel que même un mort aurait pu l'entendre. Elle farfouilla dans son sac et sortit une bougie, afin d'éclairer un peu son "antre". Elle sortit du sac un vieux magasine datant de 2030, trouvé abandonné au pied d'un immeuble. Elle passa à la page 45. Un article sur la future fin du monde. Mon oeuil oui ! Quelle fin du monde, si ce n'est celle là. Tout en parcourant les lignes, elle avait la main dans son sac, cherchant une barre de chocolat volée à un vieux qui dormait dans un squat.
Nikita s'ennuyait à mourrir dans ce lieu. C'était énervant, mais elle n'avait pas le choix. Elle se leva et alla ouvrir un cercueil. Berk, dégueulasse, un vieux morceau de tibia restait accroché à la jambe presque entièrement décomposée. Pas d'argent sur le mort, ni de squelette. Nikita avait envie de prendre une douche, une éternité qu'elle ne s'était pas lavée. Avec la chaleur de la journée, elle devait être sale comme pas possible... Quand des bruits de pas se firent entendre. Nikita se releva brutalement, écrasant sa cigarette contre le cercueil le plus proche. Quelqu'un descendait les marches...

Crazy Bob,contempla l'Etranger sauter par la trappe. Il attendit un peu, réfléchissant à la conduite a adopter. Après quelques secondes, il attrapa son épée, sauta a son tour, bien que maladroitement, et rentra dans l'ascenseur.

Il leva la tête, regardant les étages défiler dans le petit écran au-dessus de la porte.

"Appelle moi Bob, répondit-il, certains s'amusent a m'appeler Crazy Bob, si ils survivent assez longtemps pour me connaitre assez. Il ne survivent pas plus longtemps, compris ?"


Il avait décidé de mettre de la distance dès le début, pour ne pas que l'autre se mette trop en confiance et tombe de haut. Ou l'inverse.

Il se demandait si il avait mis assez de froideur dans sa voix, et si il avait été crédible.

"Quand a mes motivations, elles sont diverses et variées. Tuer lorsque j'en ai faim, marcher lorsque j'en ai envie, manger lorsque j'en ai besoin. Pour le reste, tu n'en saura pas plus."

Le colosse était resté silencieux après ces paroles.

Ils avaient alors déambulé dans les rues, cherchant a s'orienter. Cela leur avait pris un peu de temps de trouver la bonne direction.

Ils sortirent très vite du quartier des grands immeubles et arrivèrent dans les quartiers résidentiels. De petits pavillons et quelques immeubles se dressaient là, plus ou moins décrépis, en fonction du temps depuis lequel ils étaient abandonnés.

Après une bonne heure de marche, ils débouchèrent sur un vaste parc, derrière lequel se dressaient les grilles du cimetière immense.

Pendant la traversée du parc, ils tombèrent sur un deux gangstas en train de dépouiller un vieil homme agonisant. La seul taille du Colosse les fis fuir.

Crazy Bob se sentit tout à coup étrangement petit par rapport à l'Etranger.

La vue du vieil homme à terre réveilla quelque chose en lui. Ses doigts le démangèrent. Il ne voulu pas laisser celui-ci a l'autre. Lui avait eu son compte alors que Crazy Bob s'était retenu.

Il dégaina son épée sans un bruit et s'approcha, lachant le fourreau par terre.
Il s'approcha et planta l'épée dans le ventre du vieil homme. Le vieux poussa un râle et regarda Crazy Bob.

Ce dernier le décapita. Il senti son bras s'enfoncer dans la chair et cogner contre l'os. Il adorait cette sensation, c'était comme tomber sur une difficulté dans un leu trop facile. C'était pour ça qu'il préférait les armes blanches aux armes a feu. Tuer a l'arme à feu était facile. On appuyait sur la gachette, et la vie de l'autre partait. On ne ressentait rien. lLors qu'avec une arme blanche, il sentait la vie de l'autre s'en aller. On le sentait souffrir, on compatissait, on se sentait avec lui.

Il nettoya sa lame sur la chemise du vieil homme et se retourna. L'Etranger n'avait pas bougé. Il reprirent leur chemin en silence et débouchèrent sur le cimetière. Ils errèrent parmi les tombes jusqu'à arriver devant un espèce de caveau.
L'édifice avait une entrée d'à peu près deux mètres de larges. Un toit pointu s'élevait a 2 m 50 de haut, portant l'inscription "Famille DuPeyron". De chaque côté, les murs étaient taillés comme une colonne, donnant de face une allure de temple miniature. La grille qui protégeait les marches de l'escalier avait un seul battant et était forgé de fer aux motifs de fleurs et d'entrelacs.

Il s'arrêtèrent devant.

"Je compte entrer a l'intérieur.. Mais d'abord, dis moi aussi ton nom et tes motivations. J'avoue ne pas avoir été très loquaces, je ne t'en demanderais donc pas plus."


[HRP] A Shane : Shane/Moi/Luap ça te va comme ordre de RP ? (répond après les réponses de Luap hein ) [/HRP]

Il entra dans l’ascenseur sans perdre trop de temps, il ne voulait pas –maintenant qu’il avait objectif précis, traîner dans les vastes couloirs à la recherche de tout et de n’importe quoi. Il attendit son coéquipier et une fois que ce dernier lut rejoint, il lança l’antiquité servant d’ascenseur. La monotonie du bruit grinçant de la rouille se faisait entendre depuis une petite dizaine de minutes lorsque Le Rat la brisa.

Appelle moi Bob, certains s'amusent à m'appeler Crazy Bob, si ils survivent assez longtemps pour me connaître assez. Ils ne survivent pas plus longtemps, compris ?

Ok, ça me vas. C’est bizarre, mais ça me va…


El Jugador aimait ça, ils allaient traîner ensemble, mais avec ce genre de comportement il était certain que Crazy Bob ne serait en aucun cas un boulet.

Quand a mes motivations, elles sont diverses et variées.
Ca m’éclaires vachement, merci…
Tuer lorsque j'en ai faim, marcher lorsque j'en ai envie, manger lorsque j'en ai besoin.
T’inquiète, c’est pas moi qui vais t’empêcher de faire tout ça…
Pour le reste, tu n'en sauras pas plus.
C’est ce que tu dis pour le moment… Mais je peux comprendre que tu ne veuilles pas de parler de tout avec moi. Ou parler de tout, tout court.

L’ascenseur se stoppa finalement au rez-de-chaussée du gratte-ciel. Ils traversèrent le hall encombré de cadavres de la banque, la même sensation d’être épié dérangea R. Les deux hommes sortirent dans la rue en passant par le trou qu’El Jugador avait crée lors de son arrivée dans l’immeuble. Ils quittèrent le quartier des affaires de la ville après être passer devant une douzaine de carrefour -qui devaient grouillés d’activité à l’époque. Ils rejoignirent ensuite l’immense allée principale où des incendies en tous genres assombrissaient le ciel de leurs fumées noires. Les deux compagnons passèrent non loin de là où le tueur espagnol avait snippé le petit groupe de gangstas pour se rassasier. A force de marché près de C.B, R. était intrigué par sa façon de se déplacer : il semblait craintif en permanence, ses pas étaient rapides et il avait le dos légèrement courbé vers l’avant, et il tenait son immense épée dans ses bras serrée contre lui.

Ils rejoignirent de plus petites rues pour ensuite déboucher sur un quartier très résidentiel. L’espagnol constata que quelques personnes sortaient par fois leurs têtes par la fenêtre de leurs habitations pour voir ce qui se passait au dehors de leurs petits mondes isolés, pour voir qui marchait dans leurs rues… Mais en général, dès que les civils repéraient les deux acolytes, ils s’empressaient de refermés leurs volets et de remettre leurs lourdes barricades faîtes de meubles.

Les gens sont vraiment stupides… Si ils voulaient rétablir l’ordre, ou au moins arranger les choses, ils ferraient mieux de sortir de leurs tanières puant le renfermé et la pisse pour rejoindre les rangs des utopistes là… Raaah… j’oublis toujours leurs nom ridicule… Ah voilà : les Rétro-conservateurs ! C’est à cause de ces personnes et de ce genre de comportement à la con que la démocratie s’est cassée la gueule et ne fonctionne pas convenablement, c’est pourquoi je déteste cette connerie humaine omniprésente.

Pour exprimer son mécontentement et son esprit misanthrope, El Jugador se racla bruyamment la gorge pour y décoller quelques glaires qu’il cracha avec précision (comme si souvent) au visage d’une grand-mère postée sur son balcon les observant avec plus ou moins de discrétions. La vieille cria et l’espagnol explosa d’un rire rauque et rapide. La fin du quartier résidentiel était beaucoup moins amusante : les immeubles étaient des ruines pour la plupart, il y avait dut y avoir des bombardement et de l’évacuation de la population. Les habitants isolés chez eux devaient faire partie de ces personnes qui ne veulent pas partir de chez eux par peur de tout perdre, et qui préfèrent vivre dans la peur mais dans leurs environnement que ailleurs mais dans un logement provisoire ou une planque.

Les deux tordus arrivèrent devant un parc immense qui laissait apparaître au loin ce qui devait être les immenses grilles du cimetière. Ils marchèrent dans le parc, le parce semblait être un parc conçu pour les promenades en famille, il y avait des jeux pour enfants rouillés, les balançoires grinçaient au grès du vent, ces images évoquaient à El Jugador une image d’enfance gâchée, morte et enterrée, volée. Les pensée du colosse furent interrompue par un bruit, ou plutôt un cri aigu venant des bois alentours : deux gangstas prirent la fuite à toute jambe dès qu’il posa son regard froid sur leurs silhouettes rendues osseuses probablement par le manque de nourriture et les drogues durs. Crazy Bob sortit alors du sentier plus ou moins praticable qu’ils suivaient depuis le début, il s’élança tel un chien ou un rat, à une vitesse considérable presque animale pour aller se ruer sur la proie des gangstas : un vieillards. El Jugador croisa les bras et observa l’œuvre de son ami, c’était une véritable boucherie (ce qui ne déplut pas à l’espagnol), et Bob semblait vraiment s’amuser, c’était dans ce genre de moment où R. ne comprenait ce que le meurtre et la mort pour le plaisir avaient de malsain.

En tous les cas, je suis heureux qu’il soit avec moi, de mon côté…

Crazy Bob le rejoint ensuite et ils repartirent pour entrer dans le cimetière dont les grilles semblaient tout droit sortie d’un film de Tim Burton. Le cimetière était immense, des tombes étaient visibles presque à perte de vue, El Jugador jeta un rapide coup d’œil à son ami et constata qu’il appréciait l’atmosphère de cet endroit mortuaire. Le lieu était effectivement magnifique, apaisant même. Les pierres tombales, les sculptures, et les sentiers permettant la circulation entre les tombes étaient recouvert d’herbes en friche dut au manque d’entretient. Une forte odeur de végétation et d’herbe mouillée était présente partout dans le cimetière. El Jugador se sentait épuisé et bien à la fois, c’était divin.

Il avança sans réfléchir : il suivait le Rongeur. Ce dernier se stoppa net devant un imposant édifice dont la forme et la décoration semblait vouloir imiter l’architecture des temples de la Grèce antique, il était lui aussi recouvert de plante grimpante, mais sur ce bâtiment la végétation ne produisait pas le même effet sur l’espagnol : elle lui faisait froid dans le dos. La verdure n’avait rien de poétique à cet endroit précis, elle masquait juste la véritable forme du bâtiment, ce qui faisait penser à une gueule de monstre ou quelques choses comme ça : El Jugador ne sentait pas bien cet endroit. Mais ce n’était pas vraiment de la peur, c’était plus comme un mauvais pressentiment. Il se tourna vers Bob pour voir ce qu’il penser du lieu, lui semblait au contraire assez détendu et se tourna vers la colosse.

Je compte entrer à l'intérieur.
Ok, je te suis, je le sens pas trop, mais ça va…

Mais d'abord, dis moi aussi ton nom et tes motivations. J'avoue ne pas avoir été très loquaces, je ne t'en demanderais donc pas plus.

El Jugador s’éclaircit la gorge et se concentra pour tenter de former une phrase convenable dans sa tête pour être compréhensible.

Me llamo… Je m’appelle, désolé j’ai du mal avec ta langue Bob, R. Mais beaucoup m’appellent El Jugador car je « jouerais » (c’est bien comme ça qu’on dit ?) avec mes cibles et/ou victimes. Je ne sais pas comment se traduit exactement « jugador » en français. Je te suis et désolé de galérer avec la… le français.

El Jugador était prêt.

Nikita était en bas des escaliers, prête à se barrer de cet endroit tordu aussi vite qu'elle y était venue. Elle entendait des voix. Ils étaient deux, si leur intentions étaient mauvaises, elle était sacrément dans le pétrin.
Elle entendait une voix plutôt grave, et rauque. "El Jugador" apparemment. Il ne devait pas connaître son acolyte depuis bien longtemps, vu qu'ils se présentaient. Elle entendait Jugador dire que c'était parce qu'il aimait jouer avec ses victimes qu'on le surnommait comme ça, ce n'était pas vraiment rassurant, mais alors pas du tout du tout rassurant. À présent elle tenait son 9mm dans la main droite. Il devait bien y avoir vingt marches, avant d'apercevoir la lumière. Elle les monta, une à une, s'arrêtant assez, juste pour voir leur tête.
L'un était très grand, hispanique, elle devina qu'il s'agissait d'El Jugador, car l'autre ne pouvait vraiment pas avoir une voix aussi imposante. L'autre, là, avait une tête de rat, et se tenait comme un rat, la main sur son épée. Il avait le dos tordu, c'était affreux. Elle ne faisait aucun bruit, ne respirait pas, que dalle. Elle attendait que le molosse et l'autre nain descendent. Elle les accueilleraient bien, sachant à quel point elle était peu confiante. Mais si ça se trouve, ils étaient plutôt gentils, car en effet, elle n'avait pas vraiment la folle envie d'être la proie du rat-humain ni de l'autre géant. Elle partit dans un coin et ralluma une cigarette, sans faire aucun bruit. Elle s'ébouriffa les cheveux et fit craquer son cou silencieusement. Cette odeur de mort décomposé lui filait la gerbe, c'était affreux. Elle entendit un son creux, un des vieux mecs là au dessus venait de poser le pied sur la première marche. En avant pour le flip.

Crazy Bob réprima un sourire. Il n'y avait pas pensé, mais les fautes de l'Etranger avaient soulignés son accent, ce qui donnait un caractère étrangement "cliché" a la scène qu'il était en train de vivre.

Bob essaya de sonder la noirceur des escaliers. Tout à coup, il senti une odeur de tabac. Cela lui rappela la présence d'une pipe et d'un peu de vieux tabac dans son sac a dos. Il posa son sac par terre et fouilla un moment. Il se mis dos a l'Etranger, pour cacher les éventuelles choses qu'il n'aimerait pas voir. Il sorti enfin la pipe et la bourra avec le tabac, sûrement dénué d'aucun gout depuis longtemps.

Cela ne lui apportait rien de fumer, il ne le faisait que très rarement. Mais l'odeur de tabac lui avait rappelé que la pipe existait, et une envie l'avait soudain prise.

"Tu ne m'as pas dit pourquoi tu étais là, ni ce qui soudain t'as soudain rendu si maladroit avec ma langue. Ta phrase sur les toits m'avait l'air parfaite. Enfin, te fatigue pas a m'répondre."

Il avança alors et tourna la poignée de la grille. Celle-ci résista après qu'il l'ai tirée d'une dizaine de centimètres. Il tira plus fort, laissant une trace dans la terre. A l'intérieur, les escaliers de pierre étaient cassé, et quelques bout de pierres étaient tombé en contrebas. Il posa le pied sur la première marche qui craqua avec un bruit sonore. Il continua ainsi et senti l'Etranger lui emboiter le pas derrière.

C.B et l'autre arrivèrent en bas. Il faisait sombre et Bob du craquer une allumette pour y voir clair. Il fit le tour d'une pièce assez grande, remplis de tombes dignes de vieux rois, lorsqu'il trouve une jeune femme, accroupie par terre, comme terrorisée.

Il écarquilla les yeux et resta là, attendant une quelconque réaction.

El Jugador essayait de se convaincre, face à l’immense tombeau, qu’il n’avait pas peur, qu’il n’était pas déstabilisé par le changement d’atmosphère que le tombeau avait provoqué sur son image du cimetière. Mais il se rendit à l’évidence, il avait peur. Ca ne se voyait pas sur son apparence (il ne tremblait pas, ou ce genre de choses que peuvent faire bien des gens), mais il n’arrivait pas à se concentrer complètement, et là, il ne pouvait nié ce détail : il n’avait pas put construire une phrase avec une syntaxe, et des accords correct – le genre de choses qui ne lui avait posé aucun problème sur le toit de la Tour de Verre. Bob, par son attitude étrange, le sortit de ses pensées. En effet, Crazy B. se comportait comme un animal, il se penchait vers les escaliers de l’édifice (qui n’était pas sans faire penser à une grotte) pour renifler l’air, El Jugador fut amuser en voyant les naseaux du Rat remuer dans l’air comme pour attraper l’odeur -que le tueur espagnole n’arrivait à percevoir de là où il était. Les sourcils de Bob tressaillirent, comme-ci il avait une idée ! Il se pencha alors sur le sol, fit glisser son sac rouge sur le sol, et commença à fouiller tout en se mettant dans le champ de vision de R. Après une rapide recherche, El Jugador vit le Rat se relever une pipe dans la bouche, allumée. Il se tourna vers la grille de l’édifice et tourna la lourde poignée, la grille s’ouvrit un peu et se bloqua. Bob tira alors la grille comme dans les cartoons, d’une manière presque caricaturale. Pendant son oeuvre il lança une phrase rapide et mal articulée dont qui n’arriva pas complète aux oreilles de l’espagnol, il n’en comprit que la fin.

a m'répondre…

Il s’apprêtait à lui demander de répéter, mais le Rat était déjà trop loin dans l’escalier, El Jugador ne pouvait prendre le risque de signaler leurs présence (en plus de la sonorité grave qu’avait faite sa voix lors de sa piètre présentation, et du grincement strident de la grille contre le sol) si jamais quelqu’un d’hostile se trouvait dans ce caveau. El Jugador descendit à son tour les marches pour rejoindre son compagnon, tout en descendant les premières marches, il fouilla dans les poches de sa veste, et en sortit ce qu’il voulait : un Hand Gun munit d’un laser. El Jugador adorait choisir ses armes en fonction du lieu, de l’ambiance, c’est pourquoi il avait choisit de rendre hommage avec cette arme tout droit sortit de la saga vidéo ludique Resident Evil. Il descendit prudemment les marches pour arriver à la hauteur de Bob, à deux ou trois marches près. Il huma l’air, trois odeurs distinctes circulait dans la tombe collective : l’odeur du vieux tabac sec de Bob, une odeur que le tueur espagnol adorait mais qu’il n’arrivait pas à définir, et une autre odeur de tabac plus présente. L’autre tabac semblait plus frais que celui de C.B (ce qui ne devait pas être très dur) et plus les deux amis descendaient, plus l’odeur était présente. Tout en continuant leur descente, El Jugador chercha ce que pouvait bien être la troisième et délicieuse odeur, il chercha pendant un bon bout de temps, et trouva enfin, une fois que son pied eux toucher le sol poussiéreux du tombeau.

Il s’agissait d’une odeur de cadavres, de corps en décomposition. Une odeur que peux de gens « normaux » connaissaient, et les gens sachant l’identifier la trouvait la plupart du temps écœurante. El Jugador, pour sa part, était plus que habitué à cette odeur si particulière, et il l’appréciait particulièrement, surtout quand elle se mêlait à l’odeur des corps entrain de moisir. El Jugador se pencha sur son arme, sans faire attention aux occupations de son coéquipier, en enleva le laser et fouilla rapidement dans ses poches en prenant soin de ne pas trop froisser le tissu de ses vêtements pour ne pas faire de bruit, il trouva un fin cylindre métallique dans l’une de ses poches intérieurs et il le glissa en lieu et place de son laser. Il ne voulait pas allumer la minuscule lampe de poche sans avoir l’avis de son coéquipier, car vu l’excentricité de l’homme, qu’est-ce qui ne lui disait pas que le Rat ne se mettrait pas, une fois la lampe allumée, à courir, trancher, crier dans tous les sens. R. préféra donc s’asseoir sur les dernières marches de l’escalier qu’ils avaient emprunté quelques instants au par avant, laissant le temps à ses yeux de s’habituer à la pénombre ambiante. La caverne semblait être de là ou il se trouvait un énorme cube, bien que dans cette noirceur, l’espagnol n’avait pas une parfaite notion de l’espace. Il se contentait d’imaginer pour le moment, mais avec le temps, ses yeux s’adaptèrent et il vu de mieux en mieux – bien qu’évidemment pas comme en plein jour. Il distinguait à présent des choses concrètes : il y avait des cercueils posés à plat sur des socles de marbres blanc (et froid, probablement) prévus à cet effet contenues dans presque toute la pièce. Il y avait juste suffisamment d’espace pour circuler entre les tombes.

Famille nombreuse…

Certaines boites de bois étaient entrouvertes, c’était sans aucun doute de là d’où s’échappait la délicieuse odeur. Sur le côté, assez proches des socles présentant les cercueils, sur toutes les bordures de la pièce plus précisément, d’immenses colonnes dont la forme évoquait (tout comme l’extérieur du petit temple) l’architecture de la Rome antique. Les colonnes devaient servir à maintenir le plafond, et à former des couloirs longeant les murs pour pouvoir accéder à une certaine tombe sans avoir à traverser la mer de tombes. El Jugador ne pouvait pas voir plus de ce qu’il voyait maintenant par ses propres moyens, et il était pourtant curieux d’en voir plus. Il se décida alors à allumer sa lampe de poche sans demander à son collègue… dont il ne sentait plus la présence ! Une lumière s’alluma non loin de l’entrée du caveau, sous des colonnes, à quelques mètres, R. sursauta, et brandit son arme vers la lumière et plissa les yeux pour arrêter l’éblouissement que provoquait sur ses pupilles l’éclairage imprévu : Crazy Bob se tenait là bas, l’air étonné le regard vers le sol. El Jugador se redressa d’un bond, une montée d’adrénaline l’accompagna lors de sa course jusqu’à là où se trouvait Bob, et il se mit à contempler à son tour le sol : une adolescente était allongé sur le sol, elle semblait terrifiée, une cigarette qu’elle devait tenir serrée entre ses dents quelques instants plus tôt, elle cachait toutes fois quelques choses dans son autre main, planquée sous son dos. El Jugador, toujours sous la pression, braqua son Hand Gun sur le visage de la fillette, et parla sur le ton le plus rauque et menaçant possible.

Comment tu t’appelles, et tu fais quoi ici gamine ?

À présent, les deux vieux aux voies louches étaient descendus. Elle était dans un coin quand le rat s'approcha d'elle, et la renifla. Il humait son odeur. Il appelait l'autre, certainement El Jugador. Le colosse s'approcha d'elle et lui lança :
Comment tu t’appelles, et tu fais quoi ici gamine ?
Elle regarda le grand frigo avec un regard haineux. Il braquait son arme sur sa tête. Elle avait deux choix, se la jouer totalement irresponsable ou au contraire, être craintive. Nikita aimait le danger, elle choisit donc la méthode irresponsable.
- Hum hum, fit-elle en se raclant la gorge, je réussirai mieux à parler sans que tu braques ce truc sur moi.
Elle le détourna de la main et se releva, dépoussièrant son blouson en cuir et gardant son 9 mm à la main.
- Donc, je suis Nikita, je n'ai pas de nom, je suis une enfant du monde. Et vous vous êtes qui ? Quelles sont vos intentions ? J'suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, j'suis pas du genre à vouloir zigouiller n'importe qui non plus. J'tue quasi que les gens qui me font chier, vous avez pas l'air d'être des gangstas, et vous puez moins qu'eux. Ca doit être bon signe, enfin bref. J'tiens pas à me battre, vraiment, donc, si on parlait un peu ?
Elle alluma une cigarette et craqua une allumette. Le crépitement de la clope était encore plus fort que tout à l'heure. Elle jeta l'allumette par terre et l'écrasa avec sa semelle. Les deux autres semblaient stupéfaits.
Le rat avait une pipe qui puait le vieux tabac.
- Vous semblez bien sileucieux... Cigarettes ? J'en ai piqué une bonne dizaine de paquets à deux connards de gangstas que j'ai tués en venant ici. Pfff. Donc, qui êtes vous ?
Ils la regardaient avec des yeux de mouches. Qui était cette fille ? Était-elle folle de ne pas les craindre ?

Après qu'elle ait sorti son énooorme tirade, Crazy Bob l'examina. Il écarquilla les yeux en voyant ses habits. Il n'en avait jamais vus de pareils. Pour ne pas paraitre trop déstabilisé, et qu'elle ne prenne pas confiance, il décida de dire la vérité.

Pensant peu après à ce qu'elle avait dit, il remonta les yeux jusqu'à sa tête et éclata de rire. Il entendit El Jugador glousser derrière lui.

"Eh bien, il semblerait que tu sois tombée sur les mauvaises personnes ma petite, dit-il dit-il avec un regard mauvais tu es une enfant du monde ? J'sais pas ce que c'est et ça m'a tout l'air d'être très ennuyeux. Qui nous sommes ? Bob, sûrement, pour ma part. Demande a l'aut' Armoire a Glace si tu veux savoir SON nom. Nos intentions ? Diverses et variées. T'es pas du genre à te laisse marcher sur les pieds ? Eh bah, ya un début à tout. , j'suis pas du genre à vouloir zigouiller n'importe qui non plus. Tu tue quasi-que les gens qui te font chier ? Nous, on tue pour le plaisir, et tu m'as tout l'air d'être une proie facile mais amusante. Nous ne sommes pas non plus des gangstas, nous sommes pires. Alors, après, parler ne me dérange pas. Mais, je s'rais toi, je déguerpirais avant que notre petit Jugador sorte ses flingues."

C.B. eu un petit rire aigu.

"Enfin, qu'en pense-t-il lui ?, dit-il en se retournant vers l'Etranger."

Enfant du monde…

El Jugador essaya tant bien que mal de retenir son rire pour ne pas casser l’ambiance froide et sérieuse que la fillette avait tentée d’instaurée. Bob tourna le visage dans sa direction, et il put voir la même expression d’amusement sur son visage -dissimulé par ses mèches sales et rebelles, qui étaient éclairé par la faible lumière de l’allumette que le Rat tenait dans sa main. Il eu alors un élan de complicité lorsque leurs regards se croisèrent.

Eh bien, il semblerait que tu sois tombée sur les mauvaises personnes ma petite,
Tout juste Bobby…
tu es une enfant du monde ? J'sais pas ce que c'est et ça m'a tout l'air d'être très ennuyeux.
Ca doit être une association humanitaire à la con, ou un truc comme ça.
Qui nous sommes ? Bob, sûrement, pour ma part. Demande a l'aut' Armoire a Glace si tu veux savoir SON nom. Nos intentions ? Diverses et variées. T'es pas du genre à te laisse marcher sur les pieds ? Eh bah, ya un début à tout.
Bien dit, je déteste ce genre de gamine prétentieuse.
j'suis pas du genre à vouloir zigouiller n'importe qui non plus. Tu tues quasi-que les gens qui te font chier ? Nous, on tue pour le plaisir, et tu m'as tout l'air d'être une proie facile mais amusante.
Plus que ça, bien plus que ça !
Nous ne sommes pas non plus des gangstas,
Wow…Mais t’es la fille de détective Conan ou quoi ? Ironisa mentalement l’espagnol.
nous sommes pires. Alors, après, parler ne me dérange pas. Mais, je s'rais toi, je déguerpirais avant que notre petit Jugador sorte ses flingues.
Pour le moment, je n’en ressens pas l’envie, mais si ça me prends…

El Jugador fut impressionné par les talents d’orateur de Crazy B., à la place de la jeune fille, il se serait replié sur lui-même ou serait partit le plus vite possible. Il n’aurait jamais soupçonné un aussi aigu sens de la joute verbale chez le rongeur. R. jeta un rapide coup d’œil à l’adolescente pendant que Bob riait d’un petit rire, fière de lui, face à la réaction qu’il avait provoqué chez la jeune fille : elle semblait irritée car elle continuait de fumer comme-ci elle les ignoraient et en se donnant des airs de grande duchesse ou de ce genre de personne snobinarde que les deux tueurs haïssaient. El Jugador ne se sentait pas complètement alaise face à la gamine, il avait l’impression qu’elle cachait quelques choses, qu’elle n’était pas aussi susceptible qu’elle le laissait paraître. Il contait d’ailleurs faire part de ses impressions à son coéquipier, et à la jeune au passage, mais sans laisser paraître le malaise dont il était victime. La voix si particulière du Rat fouetta l’air.

Enfin, qu'en pense-t-il lui ?

El Jugador savait très bien qu’il était le « il » en question, et il prit alors la parole en se forçant à utiliser une voix plus grave que la normale pour amplifier le côté menaçant et ainsi déstabiliser la petite fille.

Petite, il posa son regard froid sur la fille, je suis complètement d’accord avec ce que t’a dit mon cher Bob, il fit un clin d’œil à son coéquipier avant de reprendre et de regarder de nouveau la jeune fille. Et c’est vrai que nous ne sommes pas des fréquentations très recommandable, alors je te conseille vivement de partir d’ici avant que l’un de nous deux ait un peux faim… Et je crois voire clair dans ton petit jeu ! Si tu veux mon avis, Il regarda le Rat, Cette « enfant du monde »ne nous dit pas tout et se cache derrière ce personnage de gamine rebelle, assez paumée, et naïve tentant de survivre dans cette ville chaotique, mais je la vois très bien en petite garce qui nous tueraient (ou qui essaierait de nous tuer, tout du moins) dès qu’on aura le dos tourné. Alors, sérieusement, restons méfiants. Il reposa son regard sur la jeune fille et tentant de capturer son regard caché par une mèche rebelle. Tu dit vouloir « parler » avec nous, mais je ne suis pas particulièrement bavard (et Bob n’en a pas plus l’air), mais si tu as des choses intéressantes à dire : parles.

Lorsque l'autre armoire à glace eut répondu, Nikita sourit. Elle n'était pas du genre à tuer les gens pendant leur sommeil ou autre. C'était la fin du monde, mais elle avait encore des principes. Tsss. Elle n'était pas aussi naïve qu'ils le croyaient. De la viande, c'est limite si on trouvait à bouffer, elle avait la peau sur les os. A part du muscle gluant, il n'y aurait rien à manger, ça ne valait pas le coup de la tuer, enfin, elle croyait ça. Sauf que dans ce monde, tout était bon ) tuer, même s'il n'y avait rien à manger. Elle se ralluma une cigarette et en proposa une au rat vivant, qui fumait toujours sa vieille pipe empestant la pièce, empestant SA pièce, mais elle allait éviter de le faire remarquer aux deux mecs là devant, car elle n'était pas en position de force, c'était clair.
- Hmm, partir, dit-elle, pas une si mauvaise idée. J'aimerais bien m'en aller, mais j'imagine que ça va être difficile parce que je suis coincée dans un caveau miteux avec vous. J'ai des choses intéressantes à dire, mais je pourrais les garder pour moi, étant donné que j'en aurais beaucoup à tirer, de l'argent, de la drogue, des armes... Hmmm. Vous savez où se trouvent les affreux à casquettes, là ? Moi oui, je sais où ils sont, et ça fait bien deux semaines que j'ai envie de faire une rafle de clopes là dedans parce que j'en ai marre de devoir me taper les vieux déchets sois-disant fumables que je vois. Enfin bref, sur ce, j'ai faim.
Elle se dégagea du coin où elle était débout, reprit son arme dans la main droite et remonta les marches. Elle marcha jusqu'au vieil homme certainement tué par les deux mecs, là, elle s'approcha de lui, il était mort, tout froid, et fouilla ses poches, un paquet de cigarettes à moitié vide, ou plutôt à moitié plein, il suffit de voir si on est pessimiste ou pas. Elle entendait des pas, hm. Elle continua à fouiller le vieux et elle distinguait deux silhouettes au loin, vers le caveau.

- Hmm, partir, dit-elle, pas une si mauvaise idée. J'aimerais bien m'en aller, mais j'imagine que ça va être difficile parce que je suis coincée dans un caveau miteux avec vous. J'ai des choses intéressantes à dire, mais je pourrais les garder pour moi, étant donné que j'en aurais beaucoup à tirer, de l'argent, de la drogue, des armes... (Pfa, des choses interessantes à dire. Tu parles.) Hmmm. Vous savez où se trouvent les affreux à casquettes, là ? Moi oui, je sais où ils sont, (Comme si ça nous interessait. On peut les trouver tout seul, pas b'soin d'toi.) et ça fait bien deux semaines que j'ai envie de faire une rafle de clopes là dedans parce que j'en ai marre de devoir me taper les vieux déchets sois-disant fumables que je vois. Enfin bref, sur ce, j'ai faim.

Crazy Bob la regarda d'un oeil noir. Cette petite l'exaspérait au plus au point, et il aurait bien aimé la tuer, après quelques éventuelles informations.

Il entendait ses habits se froisser sous ses mouvements. Elle sorti du cimetière et alla jusqu'à l'endroit où gisait le vieil homme et commença a le fouiller.

Le manque de respect pour le mort énerva C.B. au plus au point. Le laisser pourrir par terre ne semblait pas le choquer, mais la voir le déshonorer au point de le fouiller sans ménagement l'irrita.

Il s'approcha d'elle.

"Dis donc toi. Tu vis pour le tabac ou quoi ? Laisse ce vieux tranquille ! C'est un pas un gangsta !!, s'exclama-t-il, avant de se ressaisir, Je t'aime pas beaucoup. Je sais pas ce qu'en pense l'Etranger, mais je suis pour te tuer et te laisser pourrir. Ou pire si l'envie m'en, prend. En tout cas, je ne resterais pas plus longtemps avec toi !"

Hmm, partir, dit-elle, pas une si mauvaise idée. J'aimerais bien m'en aller, mais j'imagine que ça va être difficile parce que je suis coincée dans un caveau miteux avec vous.
C’est pas nous qui allons de te demander de rester…
J'ai des choses intéressantes à dire, mais je pourrais les garder pour moi, étant donné que j'en aurais beaucoup à tirer, de l'argent, de la drogue, des armes...
En gros, t’as rien à dire quoi.
Hmmm. Vous savez où se trouvent les affreux à casquettes, là ?
Nan, mais ça m’est égal.
Moi oui, je sais où ils sont, et ça fait bien deux semaines que j'ai envie de faire une rafle de clopes là dedans parce que j'en ai marre de devoir me taper les vieux déchets sois disant fumables que je vois. Enfin bref, sur ce, j'ai faim.

El Jugador lança un regard moqueur et complice à son camarade.
Nikita se dégagea du coin où elle était en faisant bien attention à avoir l’air sauvage ou rebelle, passa son arme dans son autre main et monta les marches permettant d’accéder au cimetière, ses pas ne firent presque aucun bruit signalant sa présence sur les marches de marbre « plâtré ». Le silence revint entre les deux acolytes, mine de rien, sans la petite, le caveau avait perdus toutes sortes de dynamisme qui l’animait jusqu’à présent, c’était comme-ci une sorte de « lumière » était partit… Après une ou deux minutes, Le Rat, curieux, remonta les marches à quatre pattes comme le fond par fois les enfants, et l’espagnol l’entendit tentant de pousser la porte. El Jugador emprunta les escaliers à son tour, gravit les marches de grands pas larges et lorsqu’il arriva vers le milieu de l’escalier, Crazy Bob avait ouvert le portail massif du caveau. Il sortir dans le vaste cimetière en même temps, et passèrent par la même allée remplie de gravier que la première fois, à la différence près que cette fois-ci, ils savaient exactement où ils allaient : au-dehors du cimetière, la petite ne pouvait être que sortit.

Le lieux contenant toutes ces pierres tombales ne faisait plus aussi peur que lorsqu’ils étaient arrivé le matin, le soleil avait eux le temps de continuer sa course éternelle et il éclairait désormais la vaste étendue de pierre de couleurs diverses, l’endroit semblait à présent presque chaleureux, mais cela dérangeait El Jugador pour deux raisons. Premièrement, quand un lieu était trop chaleureux ou convivial, l’espagnol soupçonnait un piège, et secondement, plus un endroit était chaleureux, plus de personne y venaient. Et ça, les personnes en général, El Jugador les détestait. Il avait d’ailleurs la preuve que le cimetière était visité par du monde : les pierres et les croix étaient blanc émail, presque « flashy », ce qui voulait dire que l’endroit était entretenue, donc visiter. El Jugador poussa un petit ricanement cynique : en ces temps sombre, les gens sortaient de chez eux pour aller pleurer sur les tombes… Mais où allait l’humanité.

Ils franchirent toux deux les immenses grilles servant d’entrée au cimetière, et ils virent la jeune fille : elle était au pied des arbres – baignant dans la lumière solaire, qui entouraient le chemin par lequel C.B et lui-même étaient arrivés. Elle était penchée sur le corps du vieil homme que les gangstas fouillaient lors de leur arrivée. El Jugador entendit presque le sang bouillonner de rage dans le corps de son compagnon, qui s’élança aussi tôt vers la jeune fille. Cette dernière, ne semblait pas être déranger par la présence de l’homme-rat, car elle continuait ses recherches avec autant de vigueur.

Dis donc toi. Tu vis pour le tabac ou quoi ? Laisse ce vieux tranquille ! C'est un pas un gangsta !!, cria le rat, avant de se calmer Je t'aime pas beaucoup. Je sais pas ce qu'en pense l'Etranger, mais je suis pour te tuer et te laisser pourrir. Ou pire si l'envie m'en, prend. En tout cas, je ne resterais pas plus longtemps avec toi !

El Jugador se racla discrètement la gorge et siffla.


Moi non plus j’aime pas tellement ce genre de comportement merdique, tu es vraiment misérable d’en arriver là : fouiller des morts. C’est tellement pitoyable que j’aurais envie de te tuer, mais bon, ça serait trop facile. . Il se tourna vers son coéquipier et lui chuchota juste assez fort pour faire comprendre à Nikita qu’il ne s’adressait pas à elle, mais juste assez fort pour qu’elle l’entende quand même. Je suis d’accords avec toi, cette petite salope commence à me taper sur les nerfs, mais barrons-nous d’ici, j’ai pas envie de tuer, j’ai pas faim, cassons-nous d’ici, por favor !

Ils la rejoignirent. Le rat courut vers elle, et cria :
-Dis donc toi. Tu vis pour le tabac ou quoi ? Laisse ce vieux tranquille ! C'est un pas un gangsta !!, s'exclama-t-il, avant de se ressaisir, Je t'aime pas beaucoup. Je sais pas ce qu'en pense l'Etranger, mais je suis pour te tuer et te laisser pourrir. Ou pire si l'envie m'en, prend. En tout cas, je ne resterais pas plus longtemps avec toi !
Cela la fit presque sourire, mais bon, elle retint son rire, car elle savait qu'il était capable de la tuer, et de sang froid.
Non mais sérieusement, comment osait-il dire quelque chose comme ça ? A regarder son épée, et la taille de la blessure du vieux crouton mort, c'était bien lui qui l'avait tué. Il tue, Nikita pille. Tout le monde survit comme il peut, non ?
L'autre colosse arriva et lui dit qu'il n'aimait pas non plus ce genre de comportement merdique. Qu'elle était vraiment misérable d'en arriver là. A fouiller des morts. Qu'il aimerait bien la tuer mais que c'était trop facile.
Il chuchota quelque chose à l'oreille du rat. Elle l'entendit, et elle savait que c'était voulu.
- Je suis d’accords avec toi, cette petite salope commence à me taper sur les nerfs, mais barrons-nous d’ici, j’ai pas envie de tuer, j’ai pas faim, cassons-nous d’ici, por favor !

Salope ? Petite ? Pour qui se prenait il ? C'était une des rares survivantes de moins de vingt ans, et il osait parler, cet hispanique, qui avait un accent terrible. Elle avait fini de fouiller le mort, elle avait trouvé quelques centimes de plus et un vieux croûton de pain. Elle mit tout ça dans son sac.
- Au revoir. Et à mon avis, on ne se recroisera pas.
Elle tourna les talons et remonta l'avenue vers un vieux centre commercial abandonné. Il y avait un distributeur qui n'avait pas encore été forcé, elle mit donc un coup de pompe dedans, avant de voir les pièces et la bouffe tomber, comme à sa portée. Elle ne prit que ce qu'elle aimait. Chewing-Gums, Skittles, gâteaux, et sucreries.

Crazy Bob la regarda partir tout en fulminant. Cette petite se donnait des airs de jeune fille interessante et assez intelligente pour se jouer de lui. Il pensait tout de même pouvoir la tuer, et il en avait vraiment envie. Mais il préférait suivre les conseils de l'Armoire a Glace : il avait raison, et la tuer ne ferait que donner une mauvaise image de C.B., ce dont il n'avait pas du tout besoin.

Il ne résista pourtant pas a lui faire un geste que la politesse réprouve et s'assit par terre...

" Pffff...Restons pas ici, Trouvons une planque. J'ai réfléchis et je pense que ce s'rait bien qu'on se trouve un endroit où se retrouver, mais aussi avec lequel on pourrait partir chacun de notre côté. Bonne idée non ? Allez, viens..."

Il respira un grand coup, se leva, ramassa ses affaires et s'en alla.

[HRP : Petit RP aujourd'hui, désolé, mais je veux pas faire de remplissage, et qu'il n'y a pas des masses de choses à dire, je dit ce qui me semble juste, et pas plus ]



La petite termina son « crime » malgré la réaction du Rat, elle ne semblait pas être choquée par la remarque que lui avait faîte Crazy Bob. Elle se redressa et lança un regard méprisant aux des acolytes avant de déclarer avec son air faussement noble.

Au revoir. Et à mon avis, on ne se reverra pas.
Du moins, je l’espère !

Nikita se retourna, et s’aventura vers le centre-ville (très probablement) par le chemin menant au cimetière. Tout en partant elle rangea son flingue dans sa poche, ce qui rappela au Jugador qu’elle ne craignait rien, et que malgré son jeune âge, elle ne se laisserait abuser par personne. El Jugador se fichait du sort de l’adolescente, mais il ne trouvait pas normal qu’une jeune fille de sa trempe se laisse aller comme ça, abandonné. C’était avec ce genre de cas, que l’espagnol trouvait que les Retro n’étaient pas crédibles, n’assumaient pas leurs idées.

Nan, mais sérieux… Ils veulent rétablir une pseudo-justice, un « équilibre ». Mais ils ne sont même pas capables de faire renaître les bases de leur ancien système adoré. Au moins, chez les punks, y a pas ce genre d’idée à la con, tu te demmerde, être punk de nos jours, c’est un peux comme survivre à plusieurs, mais t’as pas de responsabilité de merde, avec des idées politiques à la con !

El Jugador ne souhaitait pas revoir la petite, mais il avait une mauvaise impression, il savait qu’ils reverraient la petite un jour, et ce jour-là, elle serait plus grande, plus réfléchie, plus dangereuse, et ce jour-là, ils se battraient. El Jugador revint à lui lorsque Bob le tira de ses peurs, en cessant ses marmonnements et fouettent l’air de sa voix perverse.

Pffff...Restons pas ici, Trouvons une planque. J'ai réfléchis et je pense que ce s'rait bien qu'on se trouve un endroit où se retrouver, mais aussi avec lequel on pourrait partir chacun de notre côté. Bonne idée non ? Allez, viens…

Il se releva lentement, El Jugador fit de même tout en réfléchissant à la proposition qu’il venait de lui faire, ramassa son immense épée à la lame oxydée et le reste de ses affaires avant de se mettre en route, par le même chemin que Nikita avait empruntée peux avant. R ; se redressa presque aussi vite que lui et fit deux longs pas pour se remettre à sa hauteur, et s’exprima plein d’enthousiasme.

C’est une idée mortal ! Comme ça, on pourra se poser dès que l’on veut, se rapprovisionner en bouffe et en armes. Ca nous ferrait comme un point de rendez-vous, où on saurait directement se retrouver ! Mais où trouver ça ? Une cave, ou un truc comme ça ? Il faut qu ça soit un vrai QG ! Une citadelle imprenable !

Les deux amis discutèrent avec pleins de joie et d’envie sur le chemin, le soleil se déplaçait, il devait être quatorze heures, et le sang coulait.







[HRP : Moi, perso’, j’ai fini, si c’est bon pour toi Abdaya, postes dans un autre topic qui nous servira de la création de notre planque, si c’est pas bon, postes ici la suite. ]